D’une passerelle à l’autre…

Créatrice avant tout, elle a toujours été une passeuse d’idées et d’art…

11 années d’apprentissage

1965/1976 – De l’école de Beaux-Arts Maurice Quentin de la Tour (Saint-Quentin)  jusqu’à l’école supérieure des Arts appliqués Duperré de Paris, en passant par l’école supérieure de Beaux-Arts d’Amiens
« Voyelles » d’après le poème de Rimbaud – Linogravure©IdR 1973

Vous avez dit Styliste !

1977/1978 – Bureau de style Éric Landert
1979/1981Givenchy Gentleman – Styliste accessoires et suivi des collections
1981/1986Galeries Lafayette Création du service d’Identité Visuelle pour l’ensemble des magasins. La passerelle entre mode et décoration est franchie !

1986/1991DiorArtiste scénographe vitrines

(France & International)

Isabel da Rocha conçoit et crée tous ses décors, comme de véritables installations artistiques, une première dans ce monde du luxe.
Mise en avant de l’esprit jardin cher à Christian Dior, ainsi que de son fauteuil Louis XVI interprété en résine sablée, colorée ou transparente. Décor « Le lustre Dior » que Luc Besson souhaita intégrer dans le film Nikita.

1991/2017Artiste designer & architecte d’intérieur !

De retour chez Givenchy, elle prend en charge la scénographie, le design et l’architecture boutique, en France et à l’international. Une nouvelle passerelle est franchie, grâce aussi à une équipe formidable… Ses autres clients : Baccarat, Céline, Ferragamo, Holland & Holland, Odiot, Maison Champagnes Louis Roederer, Vuitton, etc… Photos Givenchy de 1995 à 2000 (vitrines, boutique Givenchy Moscou, mobilier Givenchy et décor an 2000)
1992Première collection de mobilier !
Design de pièces uniques. Expositions dans l’espace Créateur de Maison & Objet jusqu’en 1998. Photos Collection Roseau
1999/2006 – Son agence s’installe dans le sixième arrondissement de Paris, au 55 quai des Grands-Augustins, puis 17 rue de Savoie. Elle développe cet espace en galerie d’artistes. Un an plus tard, elle devient présidente de l’association des commerçants du quartier des Grands-Augustins.
Simultanément, elle crée les Éditions da Rocha, pour développer ces deux événements :
« Démocratiquement croqués » – Premier festival de dessins de presse politiques. Le plateau est composé de Cabu, Catherine, Jacques Faizant, Damien Glez,  Morchoisne, Plantu, Wolinsky, Willem… Quatre éditions se tiendront à Paris de 2002 à 2005.

Photos prises lors de la première édition au 55 quai des Grands-Augustins : 1/La joyeuse équipe du festival en mai 2002, avec Carlos – 2/Soir de vernissage – 3/Wolinski et Régine Desforges – 4/Solo, Cabu et Jacques Faizant, une rencontre mémorable5/L’album !

« Si Paris m’était croqué… » – Un carnet de rendez-vous qu’elle illustre avec Marcus Mc Allister et qui regroupe de très nombreux témoignages de personnalités parisiennes. Des expositions et une très belle aventure, parsemée de rencontres improbables qui la conseilleront et la guideront vers un retour aux sources : peinture, dessin, écriture ! Pour découvrir…
À partir de 2009, une nouvelle vie dans la Vallée de la Cisse ! Tout en continuant ses activités d’artiste designer et graphiste jusqu’en 2017, de Blois à Mooréa, en passant par Istanbul.

Bonus !

Quelques souvenirs et anecdotes d’artiste scénographe…


1992 – Arbre toujours et pour la vie ! Scénographie pour Louis Vuitton, situé alors avenue Marceau à Paris.
1989 – Dior. Bicentenaire de la révolution française. La direction lui demande de faire l’impasse sur cet événement pour ne pas froisser leur « noble clientèle ». Avec ce bassin en cascade, elle choisit tout de même de faire pleurer un siège Louis XVI avec, déjà, un « effet papillon » ! Création, siège et fond peints ©IdR
1992 – Un hommage à Magritte pour The Queen Gallery, avenue Montaigne. Création et peintures ©IdR
1993 – Palettes, poutres de chantier, gousses d’ail pour ce déjeuner sur le pouce chez… Baccarat. En hommage au sculpteur César.
2018 – Sa dernière création, bénévole, de scénographe ! Pour « Huit heures à la Fontaine » et la Compagnie du Hasard, dans le cadre de la 3e édition du Festival H2O. Cet arbre avait été réalisé en 1991 pour la Maison Odiot à Paris, et elle l’avait gardé précieusement dans un jardin secret. Rien ne se perd, tout se re-crée…
Distinction : Médaille de la Ville de Paris en 2000.